mercredi 9 avril 2008

nouveau record de fréquentation !


Et oui , 23h30 et j'assiste au premier record de personnes en ligne en même temps : 14 . Notre modeste blog voit passer plus de 20 nationalités ,30 à 50 personnes /jour et vient de passer les 8100 visiteurs depuis sa création ! Merci à vous tous !

Caméras thermiques , suite


Pour conclure sur le sujet , l'adjudant high-tech que je suis ne pouvait passer à coté de cette caméra embarquée sur un FPTA de tunnel .Fixée sur la calandre avec un écran déporté dans la cabine du conducteur elle donne une réponse à la problématique de la progression pour les feux de tunnel . A noter que ce type de matériel ne s'est répandu qu'à la suite du drame du Mont-Blanc. Faut il attendre les drames pour bouleverser l'opinion , les politiques et investir pour la sécurité ? Le progrès a un prix, c'est un fait ; la vie ,non ! Soyons pro-actifs !

Les caméras thermiques




Voilà un outil bien précieux qui devrait faire parti de l'armement statutaire de nos fourgons comme dans certains pays. Différents modèles , différents prix (le nerf de la guerre !) Ma préférence se porte sur les modèles les plus portables ,comme les BULLARD ,mais qui semble t'il , arrivent à trouver leurs limites d'utilisation dans un caisson ... (chef ,vous allez rire ! j'ai fait fondre la caméra).
Effectivement , l'encombrement et le poids de ce type d'équipement peuvent devenir un vrai handicap quand il vient se rajouter à la liste des nombreux accessoires (à fortiori indispensables mais à bandoulières) d'un porte-lance qui supporte aisément la comparaison avec un sapin de Noël : ARI , radio , détecteurs , commande ... Tout est susceptible de s'accrocher lors d'une progression difficile ! Le tout-en-un semble être la solution présentée pour cette tenue du futur présentée à Brest en début d'année . Voici l'article :

Une tenue innovante pour les marins pompiers

Il a fallu quatre ans pour mettre au point cet équipement bourré de capteurs miniaturisés. Testé durant un mois, il a été présenté hier au centre d'entraînement des marins-pompiers

Avec des capteurs intégrés dans une veste, résistant à des températures de 250°, cet équipement révolutionnaire est le fruit d'une collaboration entre un laboratoire de Saint-Malo (Tecknisolar Seni), la société de confection Balsan et Luc Brohan, chef du bureau sécurité classique et prévention à la Préfecture maritime (1).

Appareil a détection des gaz, boîtier homme mort, caméra thermique, liaison radio etc... le pompier en intervention est lourdement équipé. « L'idée était de supprimer cette surcharge grâce à un équipement intégré, de façon à ce que le pompier ait les mains libres pour travailler en toute sécurité», explique Luc Brohan.

La nouvelle tenue est ainsi composée d'un casque muni d'une caméra thermique miniaturisée et renforcée, d'un masque avec écrans intégrés, d'une veste en textile munie de divers capteurs : température intérieure et extérieure, gaz civil et militaire, humidité, intensité lumineuse, avec éclairage si nécessaire. Sont également intégrés, un système de transmission, un avertisseur «homme mort» au bout de 7 secondes, un système de géolocalisation du pompier, un éclairage de la tenue par des leds posés au bas de la veste.

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L'EV Luc Brohan, le CF Didier Nyffenegger et Pascal Barguirdjian présentent le nouvel équipement testé par les Marins pompiers. Au premier plan, la valise de réception des données et vidéos.

« Nous avons travaillé quatre ans pour mettre au point le projet. Miniaturisé, unique en son genre, le capteur de gaz pèse 100 gr, le système électronique résiné dans une capsule végétale est alimenté par une petite batterie pesant 50 gr et les capteurs sont réactifs à des températures allant de - 30° à + 100°», souligne Pascal Barguirdjian, ingénieur gérant de Tecknisolar.

Les marins-pompiers sont très satisfaits des tests déjà réalisés au Centre de formation et d'entraînement. « Cet équipement sera proposé à l'État-major de la marine. Cela concerne 600 marins pompiers dans les ports et 900 en bataillons», explique le capitaine de frégate Didier Nyffenegger, commandant des Marins pompiers de Brest. L'équipement complet est quatre fois moins cher que l'actuel équipement. Toutefois, les Marins pompiers remplacent actuellement leur équipement en cuir par du textile, tout reste une affaire de budget.

(1) En 2006, Luc Brohan avait mis au point un drone marin pour détecter les risques chimiques.

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Pompier. Tout dans la tenue

Un pompier a besoin de progresser rapidement. Aujourd’hui, son matériel peut s’avérer encombrant. Les marins-pompiers de Brest testent une tenue révolutionnaire.

Finis les capteurs portatifs, la caméra, les détecteurs, les boîtiers divers à transporter à la main ou en bandoulière, en plus de sa lampe torche et de sa lance. Les marins-pompiers de Brest ont imaginé auprès de deux sociétés spécialisées une veste de feu équipée de capteurs, de détecteurs et d’une alimentation optimisée (une batterie miniature de 200 g). Le pompier de demain sera libre de ses mouvements. Il pourra se concentrer exclusivement sur sa progression et sa mission de sauvetage.

Travail d’équipe

« Le pompier a déjà tant à faire quand il progresse dans un bâtiment en proie aux flammes ou plongé dans l’obscurité », observe le commandant des marins-pompiers brestois Didier Nyffenegger. L’idée de l’enseigne de vaisseau Luc Brohan, chef du bureau sécurité classique et prévention pour la préfecture maritime, a été d’intégrer ces éléments portatifs dans la tenue de feu. Il s’est appuyé sur l’expérience de la société Tecknisolar-Seni (Saint-Malo) passée maître dans la miniaturisation et l’optimisation des systèmes de détection. Le fabriquant de la veste résistant au feu (Balsan) a disposé des scratches et des points d’accroche qui permettent de fixer des poches contenant ces équipements modulables et paramétrables selon l’intervention.

Image

Luc Brohan, déjà inventeur d’un drone détecteur de produits radioactifs et chimiques, a participé à l’élaboration de cette tenue.


Signal « homme à terre »

La sécurité du professionnel s’en trouve améliorée par différents capteurs (température, humidité, gaz dangereux) émettant des signaux sonores et visuels immédiats, avec répétiteurs pour celui qui conduit et suit les opérations à l’aide d’un écran et d’une console à l’extérieur. Une caméra miniature est intégrée au casque, façon pilote de Formule 1. Un retour d’image est assuré en direct pour le conducteur d’opérations. Un écran à l’intérieur du masque permet de visualiser la scène filmée.

En cas de montée de température ou de gaz dangereux, le pompier est immédiatement informé. Il communique d’ailleurs par radio intégrée au casque. Des diodes lumineuses assurent un éclairage automatique dans l’obscurité (capteur de lumière). En cas d’immobilité de l’opérateur (homme à terre) un signal alerte les collègues au bout de sept secondes, les diodes lumineuses clignotant sur la veste afin de retrouver le pompier vulnérable. Un système de géolocalisation peut être ajouté.

Moins de 1.000 €

Dans combien de temps verra-t-on cet équipement sur le terrain ? Les marins-pompiers espèrent en bénéficier à l’occasion du lancement des futures frégates multimissions (2010-2012). Les autres pompiers, les mineurs, les égoutiers... pourraient également en disposer pour un coût - capteurs compris - de moins de 1.000 € (sans la caméra thermique), soit trois à quatre fois moins qu’aujourd’hui.

L'avenir